Notre système de règles a été développé en accord avec les logiques qui régissent le monde de Terres de Nod, ce qui nous permet de l’intégrer au jeu sans parasiter nos intrigues. Nous l’avons voulu le plus fluide possible, afin de trouver un compromis satisfaisant entre l’aspect ludique et la narration - qui reste toujours le cœur de nos jeux.
Ces règles sont simples à appréhender grâce à la standardisation de leurs mécaniques, se résumant à une page A4 recto-verso à connaître pour les assimiler.
Le concept de point de vie a été remplacé par un simple système de blessure, une arme n’ayant plus de valeur en dégât, mais blessant simplement le membre touché, le rendant inopérant. Cela a permis la suppression de nombreux combotages et la réduction du nombre d’annonces.
L’objectif de tout ceci étant d’effacer le plus possible les règles pour limiter leur nuisance sur le jeu narratif.
Pour vous aider dans vos choix de personnages, vous trouverez ici un résumé des Compétences actuelles. Ces dernières brossent larges dans les possibilités de jeu qu’elles offrent. Elles correspondent pour la plupart à un corps de métier, et donc possiblement à la profession de votre futur personnage.
Par défaut, nous, organisateurs, choisiront les compétences en accord avec votre personnage, qu’il soit pré-construit ou co-écrit. Mais nous vous laisserons la possibilité dans le questionnaire d'inscription de nous soumettre des vœux de compétences afin d’orienter nos choix et de façonner le rôle qui vous conviendra le mieux.
Vous pouvez également, de manière totalement facultative, consulter les Règles Complètes si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur les mécaniques du jeu, ainsi que sur le monde de Terres de Nod, ces livrets étant également agrémentés de notes, faits historiques, ou autres réflexions de personnalités de cet univers.
L'Alchimie est un art hybride, car il revêt un caractère à la fois occulte et scientifique. L'alchimiste qui la pratique a de très grandes connaissances en plantes et autres éléments qu’ils collectent dans la nature. Il sait en tirer les composants primordiaux lui permettant d’expérimenter, de découvrir et de réaliser de nombreuses potions et poisons aux effets surnaturels, miraculeux et parfois mortels.
Le Commerce et la maîtrise de ses règles permettent aux marchands de tout poils de se fournir en matières premières auprès de leur réseau de grossistes et de les revendre au meilleur prix aux chalands. Les marchands peuvent en connaître également long sur l’utilisation des objets les plus atypiques, magiques ou technologiques, à force d’en voir passer entre leurs mains.
Gaellis compte de nombreux artisans de talents, capables de fabriquer toutes sortes de choses inouïes. Bien sûr, en des temps troublés, ces artisans fabriquent avant tout des armures ou des armes, et les réparent lorsque ces objets sont endommagés et inutilisables. Aucune armée n'est déployée sans un groupe d'artisan performants pour assurer l'entretien de l'équipement des soldats. Néanmoins, les meilleurs artisans sont capables de fabriquer des objets bien plus résistants, qu'il est rare de devoir réparer...
Les techniques d'Interrogatoire permettent, par la violence brute ou par la psychologie, d’intimider, de convaincre, d’amadouer
une tierce personne interrogée afin qu’elle révèle ses mensonges et ses vérités. Avec cet entraînement, un interrogateur peut déceler
chez le sujet sous son emprise le mensonge, lui permettant d’obtenir de nouvelles pistes ou d'invalider certaines autres lors de ses
enquêtes. Il est même parfois possible, par un jeu de pression et de manipulation, de faire céder l'interrogé et d’obtenir ainsi de lui
ce qu’il sait réellement sur un sujet donné.
Il est intéressant à noter qu’aussi bien la police, les services de renseignement que les truands et autres mafieux ont recours à ce
genre de savoir-faire, pour démêler le vrai du faux dans leurs affaires respectives.
Depuis plusieurs années, la lecture et l’écriture sont devenues des savoirs accessibles à toutes et tous. La plupart du temps, les
gens savent lire et écrire, et compter à peu près jusqu’à 20.
Mais des passionnés ou des professionnels des lettres poussent parfois leurs connaissances en littérature plus loin, et apprennent
de nouvelles langues leur permettant d'ouvrir leur bibliothèque à la multitude des ouvrages étrangers.
De plus, certains développent de grandes capacités de reproduction du style d’écriture et même de la calligraphie d’une tierce
personne. Couplé à leurs connaissances souvent étendues des documents officiels, les moins scrupuleux glissent parfois dans la
délinquance en devenant faussaires.
La Médecine est une science qui avec les années est parvenue à soigner et à apaiser les maux aussi bien du corps que de
l’esprit. Articulée autour d’un tronc commun de connaissances, elle se découpe néanmoins en trois disciplines distinctes : la
Pathologie, la Chirurgie et la Psychiatrie.
Les médecins pathologistes disposent d’un savoir accru concernant les maladies et les toxines. Les chirurgiens quant à eux ont
une maîtrise virtuose du soin des blessures et peuvent pratiquer des interventions chirurgicales de précision. Enfin les psychiatres
sont à même de scruter, d’analyser et de réparer l’esprit de leurs patients.
Tous disposent tout de même d’un savoir généraliste issu de leurs premières années à apprendre la Médecine.
Tuer proprement et efficacement son contemporain n’est pas à la portée de n’importe qui. Il faut pour cela bien connaître
l’anatomie humaine, presque autant qu’un médecin, et avoir l'œil et le geste aussi affuté que sa propre lame. Il faut savoir
où frapper pour assomer une cible sans la tuer, déceler les faiblesses d’une éventuelle protection pour asséner le coup fatal,
achever rapidement sa victime pour que son agonie soit des plus courtes.
Le savoir-faire et le sang froid que ces compétences demandent font des assassins de véritables armes vivantes, tantôt simples
outils clandestins d’une autorité ou d’un gouvernement, d’autrefois tueurs à gage ou bras armés - et discrets - de truands souhaitant
éliminer leurs concurrents avec le minimum de prise de risque.
Les arts de la serrurerie et de ses mécanismes de protection auraient toute leur place parmi les savoirs-faires les plus nobles,
s’ils n’étaient pas si souvent employés par des gens peu scrupuleux avides de ce que possèdent leurs voisins. Bien sûr qu’il existe
d’honnêtes serruriers et d’ingénieux concepteurs de systèmes de sécurité, mais ce sont les cambrioleurs qui la plupart du temps leur
volent la vedette en faisant parler d’eux dans les journaux.
Quoiqu’il en soit, que l’on se trouve du côté de la protection ou de l’effraction, les personnes versées dans ces arts, avec
l’expérience, connaissent sur le bout des doigts les loquets, rouages et ressorts des serrures et des pièges. Elles sont également
capables de les déjouer et, pour les plus douées, de les fabriquer.
L’art de dissimuler et de se dissimuler. Des personnes astucieuses et habiles par leur pratique en ce domaine savent escamoter
sur elles des objets de petites tailles, les rendant introuvables en cas de fouille ou de vol à la tire. Les plus expérimentées
d’entre elles sont également capables de trouver ces poches secrètes chez les novices en la matière.
On peut également constater que de tels individus sont souvent à même de se défaire de liens, menottes et autres cordages. Mais
ce qui est le plus impressionnant chez les adeptes de la Discrétion, c’est que les plus talentueux peuvent momentanément se fondre
dans le décor, à des degrés divers, disparaissant ainsi de la vue d’autrui. Sûrement qu’une vie passée dans la clandestinité pousse
à développer ce genre de compétences, afin de se sortir de situations délicates et périlleuses.
Plus subtil que l’extorsion par la menace d’un couteau, moins risqué que la demande de rançon, le vol à la tire reste pour le petit truand de bas étage une source sûre de revenu. Les individus pratiquant cet art du larcin peuvent subtiliser de petits objets et autres menues monnaies sur autrui, et cela dans la mesure où ils ne se font pas prendre pendant la manœuvre. Avec l’expérience, ils sont même capables de placer un objet dans la poche d’une cible, pratique pour monter une arnaque ou pour mettre quelqu’un en fâcheuse posture lors d’une fouille.
Certaines personnes exceptionnelles possèdent depuis leur plus jeune âge une Endurance hors du commun, héritage génétique de
l’époque où vivre signifiait avant tout survivre. D’autres s'entraînent chaque jour que les dieux font pour sculpter leur corps
et atteindre ce même niveau physique.
Leurs gènes et/ou leur entraînement procurent à ces athlètes une constitution accrue qui leur permettent d’encaisser parfois
des blessures qui mettraient à mal n’importe quel individu lambda. Bien évidemment de telles aptitudes en font de puissants pugilistes.
Les cas les plus impressionnants sont capables de survivre à des coups de couteau répétés, et se rétablissent beaucoup plus vite que
la moyenne quand ils doivent se remettre de blessures plus graves. De vraies bêtes de foire !
Un esprit fort et une volonté de fer peuvent permettre de résister aux douleurs de ce monde. Pour qui a de la discipline mentale et de l'entraînement, il est possible de ne jamais crier sous la douleur, et de rester conscient et actif même agonisant aux portes de la mort. Chez certains, leur mental d’acier leur permet de résister partiellement ou totalement aux interrogatoires. On a même entendu parler de moines de l’Empire de Pang, ou de hiérophantes de Tuonesca capables de maîtriser leur corps à tel point qu’ils pouvaient se mettre en léthargie et stopper d’éventuelles toxines dans leur organisme. On raconte même que certains peuvent défier la mort elle-même !
De l’art noble de l’escrime au combat de rue avec des tuyaux et des barres à mines, on désigne par
« combat au corps à corps » l’art de savoir bien molester ou blesser son prochain avec une arme de mêlée.
Des fanatiques de la pratique - sûrement des nostalgiques des temps anciens et de leurs batailles rangées - ainsi que des guerriers
nodiens apprennent des techniques plus poussées dans des livres ou auprès de maîtres. Même si ce n’est pas courant en pleine
cité, on peut parfois croiser des mercenaires gaellians avec un bouclier ou une épée à deux mains dans le dos, ou encore l’escorte
de hauts dignitaires tuopecs portant à leur flanc de larges lames effrayantes ou arborant de magnifiques et mortelles armes d’hast.
Donner la mort à son prochain sans même l’approcher est un pouvoir comparable à celui d’un dieu. C’est ce
qu’ont toujours permis de faire pour l’Humanité les armes à distances. Depuis le jour où l’un des premiers hommes lança une
pierre à la face de son ennemi, que plus tard un autre eut l’idée d’assembler un bâton souple et une cordelette pour projeter
des flèches, jusqu’à aujourd’hui et nos armes à feu dévastatrices.
Même si certains filous lancent encore le couteau comme personne, que des guerriers nodiens manient encore l’arc, il est plus
courant de nos jours de croiser dans nos rues des pistolets et autres fusils fièrement glissés dans leur holster.
Encore plus marginal à notre époque moderne que l’épée et le bouclier : l’armure !
Même s’il est encore possible de se faire agresser, fort heureusement notre société progresse vers moins de violence
et la nécessité de se caparaçonner se fait de moins en moins ressentir.
Restent les services d’ordre, privés et publiques, et l’armée, qui recourent encore à ce genre d’équipement. Certains
mercenaires également apprécient qu’une protection adaptée les protège des désagréments fâcheux d’une blessure mal placée
quand ils vont au devant du danger.
Magna Sphaera compte de nombreuses divinités, plus ou moins reconnues selon les ethnies
et les pays. Il est vrai que les progrès technologiques tendent à faire oublier les religions pour certains, mais une poignée
d’entre nous sont parfois touchés directement par leurs dieux, recevant des pouvoirs divins.
On nomme ces êtres des Prêcheurs. Il ne sont pas de simples prêtres, ils sont capables de soigner les maux par simple
apposition des mains et peuvent déployer des sorts redoutables ou merveilleux, suivant ce que leur dieu leur a accordé. Comment
douter lorsque l’on voit de nos propres yeux des miracles ?
La magie a toujours fait partie de la vie de Gaellis, même si les récents événements montrent qu'elle n'était pas un acquis, mais une ressource
précieuse qu'il fallait préserver.
En effet, la magie semble s'éteindre à travers tout le continent, ce qui est selon certains l'origine des récents affrontements armés.